femme de marin engagée dans la réserve opérationnelle

Femme de marin et réserviste, l’équation gagnante ?

Trouver un emploi compatible de la vie de femme de marin ? Une mission souvent difficile. Et si la réserve opérationnelle était une réponse à nos contraintes ?

Lors d’un questionnaire que j’ai récemment eu l’occasion d’adresser à de plus de 200 femmes de militaire, 40% des répondantes ont déclaré avoir renoncé à leurs ambitions professionnelles du fait de la carrière militaire de leur conjoint. 

Ce chiffre m’alarme autant qu’il m’émeut. Sans doute parce qu’en ce qui me concerne, c’est un sacrifice que je me suis toujours refusée à faire. Et, surtout, que j’ai eu la chance de ne pas y être contrainte. 

Nous sommes également plus de 55% à éprouver des difficultés à concilier emploi et gestion de la famille : certaines ne trouvent pas d’emploi compatible de leurs contraintes quand les autres ont un emploi plaisant mais au prix de contraintes logistiques très (trop) lourdes, voire d’un célibat géographique subi.

Pourtant, certaines ont trouvé comment résoudre l’équation ! Aujourd’hui, je laisse la parole à Manon, une femme de marin qui suit son conjoint depuis plus de 10 ans, en France et dans le monde. Sans toutefois renoncer à ses propres ambitions. Elle nous raconte son parcours.

Peux-tu te présenter en quelques mots ? 

Je suis originaire de Concarneau (29). À 37 ans, je suis maman d’une petite fille de bientôt 8 ans et mariée à un pilote de l’aéronavale.

J’ai rencontré mon mari(n) en Bretagne, quand j’avais 26 ans. Infirmière Diplômée d’Etat (IDE) depuis 2 ans, je travaillais dans une structure accueillant, entre autres, des patients en post cure de chimiothérapie. 

Lui avait déjà 10 années d’engagement dans la Marine derrière lui. N’étant pas issue d’une famille de militaires, ni même de marins, cet univers m’était totalement inconnu.

Le grand saut

Je crois que tu as vite appris les spécificités de ce monde ?

En effet ! Trois semaines après notre rencontre, son commandement lui a annoncé son départ, le mois suivant, pour deux années aux Etats-Unis ! Notre histoire à peine débutée devait-elle s’arrêter là ? 

Il m’a finalement invitée à l’accompagner. Et mon âme d’aventurière m’a poussée à tenter l’expérience outre-Atlantique. Quitter amis, famille, emploi, pour un homme tout juste connu était… un sacré challenge !

La décision prise, j’ai engagé un combat avec mon employeur pour quitter mon poste avant la fin de mon contrat, prévue quelques mois plus tard. Nous sommes finalement arrivés sur la côte Est des Etats-Unis à 2 semaines d’intervalle. 

Notre american dream, dont je savais déjà qu’il serait ponctué de nombreux détachements de mon marin, pouvait commencer ! 

À quoi ressemblait votre vie outre-Atlantique ?

Nous vivions dans une maison, les pieds dans l’eau, en collocation avec un autre marin français, que je ne connaissais pas encore (aujourd’hui, nous demeurons un trio de choc très soudé). Pendant les détachements, je n’étais donc jamais seule dans ce pays étranger, dont je ne maîtrisais pas la langue.

Au cours de cette affection, nous nous sommes pacsés à l’Ambassade de France de Washington DC (contrat n’ayant aucune valeur juridique sur le sol américain) et, chose peu commune, mariés 2 fois la même année ! Une première fois en janvier aux USA (non prévue initialement, mais les autorités américaines en ont décidée autrement…), et l’été avec nos familles et nos proches.

Depuis, l’absence fait partie de notre mode de vie, puisqu’il part environ 6 mois par an.

Infirmière avant d’être femme de marin

Peux-tu nous parler de ton parcours professionnel ?

J’ai fait mes études d’infirmière dans le centre de la France. Trois années et demi ponctuées de rencontres personnelles et d’expériences professionnelles très enrichissantes.

L’avantage de ce métier est la diversité des lieux où l’on peut exercer. Pourtant, en fonction des régions, contrairement aux idées reçues ce n’est pas toujours facile de trouver un emploi.

Cette formation m’a permis de découvrir différents services, en structures publiques et privées.  

Je regrette néanmoins de n’avoir pu exercer et découvrir la pratique soignante lors de nos 2 années aux USA : mon visa ne me le permettait pas.

Une parenthèse américaine

Comment occupais-tu tes journées ?

Mon niveau d’anglais était vraiment très basique. Afin de m’intégrer, de comprendre et me faire comprendre, je devais prendre des cours. Pendant plus d’un an, toutes mes matinées étaient donc réservées à l’apprentissage de la langue dans un centre spécialisé pour les étrangers.

Et l’après-midi, l’école terminant tôt aux USA, je m’occupais d’enfants français scolarisés dans une école américaine.

Une fois plus à l’aise en anglais, je me suis lancée également comme « professeur  » de français pour l’association l’Alliance Française, que l’on retrouve dans beaucoup de pays. Et j’en ai profité pour me lancer dans le scrapbooking, une activité que j’adorais, très développée aux USA. 

J’ai fait la connaissance d’épouses de pilotes américains appartenant au même escadron que mon mari. Elles organisent très souvent des rencontres sportives, culturelles, où tout simplement une invitation à boire un café. C’est dans leur culture. 

femmes de marin américaines au café
Aux États-Unis, les femmes de marin ont coutume de se retrouver régulièrement pour boire un café.

Et puis, bien évidemment j’ai voyagé sur le territoire américain. Quand cela était possible, je rejoignais mon mari lors de ses détachements.

La perte de sens

A notre retour, j’ai eu la chance d’obtenir un CDI dans un centre de rééducation pour enfants, à Brest. Une très belle expérience professionnelle, dans une équipe soignante humaine et bienveillante. 

Pourtant, cela n’a pas duré ?

L’accumulation des OPEX à bord du Charles-de-Gaulle, mes débuts de jeune maman, la dégradation des conditions de travail, sans compter les horaires décalés avec un bébé , le travail les week-ends et jours fériés… Ma famille n’habitant pas à proximité, je n’avais aucune aide extérieure.

J’ai tout d’abord souhaité faire un break. En accord avec mon employeur j’ai pris une année sabbatique, pendant laquelle j’ai travaillé dans un centre médico social en tant qu’infirmière coordinatrice.

En parallèle, passionnée de photographie depuis plusieurs années, je me suis lancée dans une nouvelle aventure : l’entrepreneuriat

Après cette année de pause, tu a repris ton poste dans ton ancien service. Comment cela s’est passé ?

La pratique des soins ne correspondait plus à mes valeurs (faire toujours plus, plus vite avec moins de moyens humains…).

Je rentrais le soir avec cette impression de ne pas avoir fait mon maximum pour ces enfants hospitalisés, leurs familles… D’avoir fait du travail à la chaîne… C’était insupportable. 

L’appel de l’indépendance

J’ai rédigé ma démission quelques jours plus tard et me suis installée à temps plein en tant que photographe.

A ton compte, j’imagine que tu as trouvé une liberté notable?

Oui, j’ai apprécié le fait de pouvoir gérer mon agenda, et avoir plus de temps pour ma famille.

J’ai réussi à trouver une clientèle fidèle. Mais après 2 années de pratique, l’annonce d’une nouvelle mutation de mon mari est tombée. 

Une diagonale de l’hexagone m’a fait poser mes valises à Toulon à l’été 2019. Cette affectation étant initialement prévue pour 1 an, il m’était impossible de tenter de conquérir une nouvelle clientèle sur un laps de temps si court. 

Le métier de photographe semble se prêter à la vie de femme de marin. Tu peux retrouver le témoignage de Laura qui, comme Manon, a trouvé son équilibre derrière l’objectif.

J’ai ressenti alors l’envie de revenir aux soins, et surtout de me sentir utile aux autres. J’ai donc décidé d’enfiler la blouse à nouveau ! La Réserve est devenue une évidence pour moi. 

La réserve opérationnelle

L’idée de m’engager dans l’armée, de servir mon pays, d’être dans un groupe partageant les mêmes valeurs, au sein du Service de Santé des Armées, me trottait dans la tête depuis quelque temps. Mais en Bretagne, je n’avais pas franchi le pas. 

« La réserve opérationnelle de premier niveau est constituée de volontaires […] qui souscrivent un engagement à servir dans la réserve opérationnelle, un contrat rémunéré d’une durée de 1 à 5 ans renouvelable. […] Quel que soit leur statut dans le secteur civil ces réservistes opérationnels servent, selon leurs compétences et leur spécialité, dans le domaine opérationnel ou dans le domaine du soutien, en unités,  dans les états-majors, les établissements ou les administrations centrales, sur le territoire national et sur les théâtres d’opérations extérieures, et se voient confier les mêmes missions que les militaires d’active. »

Défense.gouv

Comment as-tu trouvé ce poste ? 

C’est au forum des familles des armées de Toulon, ayant lieu tous les ans en septembre, que j’ai fait la rencontre d’IDE réservistes du Service de Santé des Armées (SSA). Je n’avais alors pas d’emploi, je repartais d’une page blanche : c’était l’occasion de me lancer !

J’ai immédiatement constitué un dossier administratif, passé une visite médicale et rencontré le cadre de santé de mes services d’affectation. Attention cependant, la validation du dossier prend du temps. Dans mon cas, cela a pris plusieurs mois. 

Je travaille actuellement dans plusieurs services d’expertise médicale d’aptitude dans un Hôpital d’Instruction des Armées (H.I.A) :

  • Expertise pour les pilotes civils et militaires 
  • Expertise pour les plongeurs de bord, plongeurs hélico, plongeurs démineurs, nageurs de combat…
infirmière réserviste au service de santé des armées
Au sein du Service de Santé des Armées, les réservistes contribuent aux soins et à l’expertise médicale délivrés aux militaires.

Je suis également en cours de formation pour encadrer des épreuves de tests à l’effort cardio-respiratoire auprès d’un public très ciblé au sein de la même structure.

Un cadre d’emploi adapté à la vie de femme de marin

Pourquoi as-tu choisi d’exercer dans la réserve plutôt qu’en hôpital ou libéral ?

La réserve militaire opérationnelle peut tout à fait se faire en complément d’une autre activité professionnelle dans le civil, ce qui est le cas dans la majorité des cas. 

Les services qui m’emploient avaient un besoin de 4 jours par semaine (ou demi-journées), c’est pourquoi à ce jour je ne recherche pas particulièrement un emploi dans le civil.

Quels sont les avantages de ce statut dans ta vie de femme de marin ?

En premier lieu, j’ai apprécié de découvrir mon métier dans un cadre militaire.

Par ailleurs, la réserve me permet d’adapter mes horaires et jours de travail à ma vie de femme / mère / épouse. En plus, le salaire est non imposable.

Quels en sont les inconvénients ? 

Le nombre de jours de réserve par an est limité. 

« La durée des activités de [l’] engagement est d’au maximum 60 jours par année civile. Elle peut être complétée d’au maximum 210 jours si l’activité […] présente un intérêt de portée nationale ou internationale, sur décision du ministre de la défense ou de l’intérieur. »

Service-public.fr

Et le vocabulaire militaire, que je tente toujours d’apprivoiser, contient une quantité de sigles indénombrables. Sans parler des grades, des spécialités, des bases…

Être réserviste, une façon de partager l’engagement de son marin

Dans ton précédent emploi, certaines choses étaient-elles plus simples au regard de ta vie de femme de marin ?

Non, au contraire ! Cette expérience me permet de mieux comprendre le parcours de mon mari, pilote. Chose à laquelle je ne m’intéressais pas spécialement avant de débuter cet emploi.

La réserve me permet par ailleurs une certaine souplesse sur mes jours de travail, ce qui n’est pas possible dans le civil.

Et le fait de travailler avec des collègues qui comprennent les contraintes de la vie de militaires et/ou d’épouse de militaire est toujours appréciable ! Pour ma part, les services dans lesquels je travaille s’adaptent tout à fait à ce mode de vie.

Que conseillerais-tu à une autre femme de marin qui souhaiterait se lancer comme réserviste et qui ne serait pas nécessairement formée à un métier tel que le tien ?

De nombreux métiers sont représentés. La Réserve opérationnelle existe dans toutes les armées (Armée de Terre, Gendarmerie, Marine, l’Armée de l’Air et de l’Espace, SSA, Direction Générale de l’Armement…).  

Je lui conseillerais de se rapprocher de l’antenne de réservistes de son secteur… et de foncer ! C’est une expérience humaine et professionnelle unique, un enrichissement personnel et professionnel qui valorisera ainsi ses compétences civiles !

les conjoints peuvent s'engager dans la réserve opérationnelle
La réserve opérationnelle concerne tous les corps de l’armée et permet aux volontaires de partager l’engagement de leur conjoint·e.

Quels sont les pré-requis pour être réserviste ?

  • En premier lieu il faut être volontaire,
  • Il faut également être de nationalité française,
  • Avoir 17 ans au moins,
  • Être en règle au regard des obligations du service national (journée défense et citoyenneté accomplie, anciennement JAPD),
  • Avoir un casier judiciaire vierge,
  • Être reconnu médicalement apte (pas d’épreuves physiques pour ma spécialité),
  • Pour le SSA, exercer une profession dans le domaine de la santé.

En dehors du pro

En tant que maman, as-tu une astuce à partager avec nous pour faciliter les absences du papa de ta fille ?

Je crois que l’on essaie tou·te·s de faire de notre mieux. Nous avons la chance d’avoir une fille avec qui toutes les absences se sont très bien passées.

Nous utilisions différents supports, les livres pour enfants sur l’absence d’un papa militaire, nos photos de famille, et tous les moyens de communication mis à notre disposition pour garder ce lien. 

Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide en cas de besoin, différents services et associations existent : ASAFM, ANFEM, ADOSM, Celule GAé pour les aéros….

En tant que femme, qu’est-ce que tu aimes faire quand ton marin est en mer, que tu ne fais pas quand il est là ?

  • La photographie,
  • La lecture,
  • Prendre des nouvelles de mes proches,
  • Des bains avec beaucoup de mousse(rires),
  • Découvrir les environs
  • Et des check-lists !

Quand il y a de longues absences, j’ai l’impression d’être bien plus organisée. Forcément, je ne peux compter que sur moi-même ! Je rédige des listes de tâches à faire, les RDV à ne pas oublier…. Le meilleur moment c’est quand je les valide !

Et pour ton marin, y a t’il un truc que tu fais pour lui adoucir le temps loin de la maison ?

Pour les longues missions, il part toujours avec mes petits croquants aux amandes dans son paquetage !

La communication est primordiale, un appel ou un mail en moyenne par jour, pour qu’il reste connecté à notre quotidien… et nous à lui. Et je lui envoie également quelques lettres surprises.

Ton marin n’a pas l’opportunité de communiquer régulièrement ? Tu as du mal à supporter cette absence de nouvelles ? Tu trouveras des conseils dans cet article.

Y-a-t’il autre chose que tu souhaiterais partager ?

Chaque relation de couple, chaque mission, chaque famille est unique. Je dirais qu’il faut se faire confiance. Oser demander de l’aide, et en parler en cas de difficulté (matérielle ou morale). 

Pour aller plus loin

Tu souhaites en savoir plus sur le volontariat dans la réserve opérationnelle des armées ? Tu trouveras plus d’informations sur le site officiel de l’administration française, et sur celui de la Garde Nationale.

Comme Manon tu es soignante ? Cette vidéo sur les réservistes du SSA pourrait t’intéresser.

Ton conjoint vient d’être muté ? Tu peux bénéficier d’un accompagnement par Défense Mobilité pour ta recherche d’emploi ou même une reconversion.

14 réflexions sur “Femme de marin et réserviste, l’équation gagnante ?”

  1. Bonjour,
    Superbe expérience et retour sur une vie pas comme les autres. Quel courage et à la fois quel défis de rire une vie. Bravo à toutes ces femmes qui soutiennent nos hommes de la nation.
    Merci 💪👍

  2. Bravo Manon c est un défi de plus que tu t es lancé aux cotés de ta petite famille. Ton courage et ton engagement dans cette nouvelle mission sanitaire militaire et humaine t honorent grandement.
    Nous sommes très fiers de toi et nous te souhaitons une belle carrière dans la réserve opérationnelle .
    Eric ISE

  3. Quel beau témoignage
    Une belle leçon de vie et un modèle à suivre pour moi !
    Tu prends soin de ta famille, soin des patients et soin du personnel des armés aujourd’hui ! Bravo pour tout ton dévouement ❤️

  4. C’est juste formidable ! Je suis fière de toi ! Tu es mon unique enfant mais je pense avoir fait le nécessaire pour que sois débrouillarde dans la vie ! Ton courage a fait le reste ! Vous vous méritez l’un l’autre !

  5. Manon, pour avoir eu le plaisir de travailler avec toi pendant quelques années passionnantes, je ne peux que te féliciter pour cette nouvelle orientation. J’ai pu apprécié ton professionnalisme, tes facultés d’adaptation et d’innovation, ta discrétion et ton respect de l’autre , ton efficacité dans l’exercice de tes fonctions de soignante, et j’en passe …., une perle rare que la réserve a su recruter. Bel exemple pour les autre femmes de militaire. Bonne continuation à toi et au plaisir de te revoir en Bretagne.

  6. Tu as un beau parcours, Manon et cela valait la peine de faire ce témoignage ! Ton mari(n) a la chance de t’avoir et tu as la chance de l’avoir! Le rejoindre dans l’action de la Navale, avec tes  » armes » est une belle consécration ! Mathou a deux beaux exemples avec ses parents. Nous vous aimons et serons toujours là pour vous.
    Sylvie

  7. Merci Manon pour ce témoignage! C’est très enrichissant de lire comment tu maitrises les difficultés de mêre, employée et épouse de marin. Il en a de la chance de t’avoir! Soyez heureux! Grosses bises.

  8. Tres chère Manon pleine de ressources , d’humanité
    Je ne suis pas surprise de ton engagement! Pour avoir travaillé à tes côtés toujours dans la joie et la bonne humeur aupres d’une superbe équipe de soignants ! Petit clin d’oeil à elle 😉.
    Tu vas ouvrir le champs des possibles pour celles qui n’osent pas. Ton témoignage est à ton image: chaleureux.
    Une vraie winneuse ma Manon.
    Plein de bisous à vous trois 😘

  9. Bravo Manon ! Grâce à tes études tu as découvert la fabuleuse région du berry! Et nous, berrichons, on a découvert une super fille! Bravo pour ton parcours et ton engagement !
    Hâte de se revoir!

  10. Quelle beau témoignage et quelle force de caractère ! Oui, Manon, c’est la force tranquille, le courage, la solidité dans les épreuves, la droiture, l’enthousiasme et l’éthique dans les engagements.
    Mais Manon c’est également l’écoute, la bonne humeur communicative et la fidélité en amitié et j’en sais quelque chose !
    Alors à très bientôt je l’espère pour un BBQ digne de ceux de VB, à faire pâlir tous les Texans !

  11. Good job Manon, you’re worth it !!!
    Il est des lieux comme une certaine maison face à la Chesapeake bay qui scellent des amitiés et insufflent une énergie de vie qui ne s’éteint jamais. Je suis heureux d’avoir pu être le témoin privilégié du début de votre idylle dans la maison du Bonheur, et j’espère que ton parcours inspirera bien d’autres conjoint-e-s. « Là où il y a une volonté, il y a un chemin ».
    Thank you for serving, comme ils disent là-bas.

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